José Mingret

Premières feuilles d’automne dans le Vallon de Saint-André-de-Bâgé – Huile sur Papier

José Mingret

Premières feuilles d'automne dans le Vallon de Saint-André-de-Bâgé

Date : vers 1950

Dimensions : H : 40 cm cm ; L : 37 cm

Lieu de production : Ain (France)

Matériau : huile sur papier

État : Bon état général - Signé en bas à gauche

Conditions : Disponible, vendue non encadrée

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Description

de l'oeuvre

Premières feuilles d'automne dans le Vallon de Saint-André-de-Bagé

Cette huile sur papier de José Mingret intitulée Vue Automnale dans le vallon de Saint-André-du-Bâgé offre un spectacle envoutant : au milieu d’un vallon foisonnant, le clocher roman de l’église de Saint-André-du-Bâgé se dresse, émergeant de la cime des arbres parés des couleurs flamboyantes de l’automne.
Le peintre a traité les frondaisons avec des touches de couleurs généreuses, presque sculpturales, chargées de matière picturale qui rendent la densité et la vitalité du feuillage.
Dans ce foisonnement chromatique, le clocher s’élève dans un ciel plus léger, aux nuances poudreuses que José Mingret aimait tant à suggérer : une atmosphère de douceur et de quiétude où la lumière se joue des formes, conférant à l’ensemble un équilibre sensible et poétique.

Non loin de la Saône et de Mâcon l’église de Saint-André-du-Bâgé veille sur les terres de Bresse. Autrefois associée à une puissante seigneurie, elle est la seule église de l’Ain à avoir traversé intacte les tempêtes révolutionnaires, conservant son superbe clocher roman d’origine.
Cette haute tour octogonale, typique des constructions clunisiennes, s’élève sur trois étages rythmés par des bandes lombardes et percés de baies géminées.

José Mingret

Vitré (Ille-et-Vilaine) 1880 – Saint-Laurent-sur-Saône (Ain) 1969

Louis-Joseph Mingret, dit José, naquit le 22 mars 1880 à Vitré en Ille-et-Vilaine. Très tôt attiré par le dessin, il poursuivit ses études au lycée du Mans avant de s’engager, un temps seulement et par volonté paternelle, dans des études de droit qu’il abandonna rapidement pour se consacrer entièrement à la peinture.

Installé à Paris vers 1900, Mingret suivit l’enseignement de maîtres tels que Marcel Baschet, Henri Royer et William Bouguereau à l’académie Julian jusqu’en 1906 époque où il commença à exposer. C’est là qu’il affina sa technique et laissa transparaître un réel talent, bien que ses œuvres de cette époque demeurent peu connues. Son mariage, en 1908, avec la miniaturiste Lucie Gibier lui assura une stabilité affective et matérielle propice à son épanouissement artistique.

Passionné de montagne, Mingret partagea avec son père le goût des sommets. Il effectua de nombreux voyages en Suisse et dans le Val d’Aoste, accompagnant le peintre Albert Gos lors d’excursions au pied du Cervin. Plutôt que de peindre sur le vif, il réalisa de nombreux croquis détaillés qu’il retravaillait en atelier. Cette méthode, alliée à un goût affirmé pour les paysages alpins, donna naissance à ses premières toiles de montagne dès 1919.

À partir des années 1920, il exposa à Paris, notamment à la Société des peintres de montagne et à la Galerie Le Goupy, et obtint un succès mérité pour ses scènes alpines. Il passa de l’aquarelle à l’huile sur papier, tout en conservant une précision et une sensibilité rares. Ses voyages en Italie le conduisirent à Florence, dans les Dolomites et à Venise, mais il resta profondément attaché aux paysages de la Saône, où il séjourna régulièrement à Mâcon d’où son père était originaire puis à Asnières-sur-Saône, dans la maison familiale à partir de 1939.

Son amour de l’alpinisme se refléta jusque dans sa tenue d’atelier, où il portait volontiers bonnet de laine, chandail et chaussettes de montagne. Mais il demeura avant tout un peintre ancré dans la réalité de ses terres, fidèle à ses racines. Après la disparition de son épouse en 1957, Mingret s’éteignit le 29 mai 1969 à l’hôpital de Saint-Laurent-sur-Saône. Il laissa derrière lui une œuvre sincère et de grande qualité, empreinte de la lumière changeante des cimes et des rives paisibles de la Saône.

sources

  • Musée des Ursulines – Mâcon

 

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